La Convention Européenne sur le paysage (2000) qui donne une définition ouverte du « Paysage », dont le caractère résulte des actions réalisées pour des raisons sociales, esthétiques ou écologiques, ouvre la voie à ne plus confiner les paysages à leur caractère remarquable mais à prendre en considération les paysages du quotidien ou dégradés.
Dans le cadre du projet SYNERGIE, seront traités les paysages du quotidien et vernaculaires.
L'équipe de projet SYNERGIE s'est accordée pour adopter la notion polysémique du paysage : paysage perçu, paysage vécu… Les axes du projet s'inscrivent dans le poly-système du paysage dont les définitions trouvent leurs sources dans les travaux de Brossard et Wieber[1] , Griselin et Ormaux[2]. Ce poly-système défini sous forme de jeu de boîtes, aide à comprendre les actions et interactions entre les différentes boîtes du système (Figure 1).
Figure 1 : "Polysystème Paysage" adapté pour le projet SYNERGIE selon le schéma d'origine de Wieber J-C. et Brossard Th., 1984
[1] Wieber J-C. , Brossard Th., 1984. “Le paysage : trois définitions, un mode d'analyse et de cartographie », Espace géographique, Volume 13, Numéro 13-1, pp. 5-12.
[2] Griselin M., Ormaux S., 2001 : Paysage vu du sol, pratique d’analyse systématique, application en milieu arctique, CD interactif sur le paysage.